L'idée
Le projet "la photo du jour"
Au commencement, il y a eu une règle. Un cadre. Non pas une discipline et encore moins une obligation mais pour que l'idée perdure dans le temps – la notion de durabilité est l'une des pierres angulaires de ce projet - il fallait bien une règle. Et s'y tenir : chaque jour, une photo ! Mais seulement à et dans Mouans-Sartoux.
Cela n'avait au début rien d'insurmontable et aujourd'hui encore. Pour peu que l'on pose un regard neuf, chaque jour, sur ceux et ce qui nous entourent. En nous lavant de toute prétention artistique, politique, esthétique, sans contrainte d'audience et de séduction auprès d'un public. Avec pour seul parti pris, un regard, le nôtre. Observer, contempler, regarder encore, s'arrêter un instant et saisir ce qui nous semble à figer non pour l'éternité, mais pour quelques temps. Une photo que chacun peut à sa façon accueillir, interpréter et y ressentir une atmosphère, une chaleur, un souvenir, une image. Ou pas. On peut être totalement hermétique à des formes graphiques et être séduit par la sieste d'un chat allongé sur une chaise, dans le village. Et vice versa. On peut aimer ou détester quelqu'un, un jour, un mois, un an. Et, plus tard, le regarder sous un regard nouveau, un angle différent. Il en est de même d'un film, d'un livre et d'une photo. L'important, ce n'est pas l'émotion, mais le moment. C'est la relation, c'est le lien à l'autre que nous créons.
« Je suis le lien que je tisse avec les autres » a écrit Albert Jacquard. Un champ en jachère, des enfants s'amusant au carnaval, un lever de soleil, une rue du village : c'est un lien, c'est la vie, c'est vous, c'est nous. Et parfois, ces moments vrais, ces instants de quiétude et de bonheur simple où nous nous tournons vers l'autre, hors du temps, nous ne les regardons plus, occupés à des tâches immédiates, essentielles ou superflues. Et tout se perd dans la mémoire. Ce que nous sommes, ce qui nous entoure, tout est beau ! Et ce que nous aimons, nous le respectons. En regardant nos enfants, nos rues, notre environnement, ces grands et ces petits bonheurs de la vie, nous ne nous lassons pas de les aimer. De leur porter une juste attention, de les respecter.
La quête, ce n'est pas la photo, mais le chemin.
Vous venez ?!
Bruno & Laurent
Les interviews de "Un jour, une photo"
Un jour une photo, c'est aussi des interviews !
Parce qu'Un jour une photo, c'est de beaux paysages et de belles personnes...
Ce sont des rencontres, parfois des amitiés, liées autour de sujets, de prises de conscience, d'idées
pour demain, qui nous tiennent à coeur comme l'humanisme, le respect de la planète, et de tous
ceux qui l'habitent, qui l'occupent, les animaux, les humains...
Interviews de celles et ceux qui oeuvrent pour la paix, pour l'autre, qu'ils soient connus ou qu'ils
soient acteurs de la vie civile.
A voir, à écouter. A méditer.
"Photo of the day" project
In the beginning, there was a rule. A frame. Not a discipline, much less an obligation but for the idea endures through time - the concept of sustainability is one of the cornerstones of this project - it had to rule. And stick to it : every day a photo ! But only and Mouans-Sartoux.
We did it at the beginning and it's still nothing insurmountable today. As long as we put a new look every day and those around us. Washing us from all artistic pretension, political, aesthetic, unconstrained audience and seduction to an audience. With only bias, a look, ours. Observe, watch, watch over, stop for a moment and seize what seems to freeze not for eternity, but for some time. A picture that everyone in his way receive, interpret and experience the atmosphere there, a warmth, a memory, an image. Or not. It can be completely sealed to graphic forms and be seduced by the nap of a cat lying on a chair in the village. And vice versa. You can love or hate someone, a day, a month, a year. And later, look at it from a new perspective, a different angle. It is the same for a film, a book and a photo. The important thing is not emotion, but the moment. It is the relationship, it is the link to the other we create.
"I am the link I weave with others," wrote Albert Jacquard. A field fallow, children have fun at the carnival, a sunrise, a village street : it is a link, that's life, that's you, it's us. And sometimes these true moments, those moments of peace and simple joy when we turn to the other, out of time, we look at the more busy of the immediate tasks, essential or superfluous. And all is lost in the memory. Who we are, what surrounds us, everything is beautiful ! And what we like, we respect it. Looking at our children, our streets, our environment, these large and the small pleasures of life, we will not tire of loving them. They just pay attention to respect them.
The quest, not the photo, but the way.
You come ?
Bruno & Laurent